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[1544]
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DE LA VILLE DE PARIS.
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sons, affin de savoir d'eulx respectivement combien ilz offriront de pionniers pour la fortiffication de leursd, faulxbourgs, et pour chascun desd, faulxbourgs distinctement, appart, pour, lesd, roolles faictz, en advertir le Roy dedans mercredi pour tout le jour.
Item, faire ung autre second roolle contenant mandement aux Quarteniers pour commencer à lever les cotisacions des maisons et qu'ilz y facent extreme dilligence.
Item, faire ung autre tiers mandement et roolle ausd. Quarteniers, affin qu'ilz facent description par chascune maison de leurs quartiers, tant à la Ville que ès faulxbourgs, des harnois, bastons et munitions de guerre, qu'ilz y pourront trouver. Et aussi, quelles provisions de vivres, quelz gens et serviteurs ilz ont avec eulx, et de quelles nations, et en quelle volunté ilz sont de servir le Roy et deffendre la Ville; et de tout faire bon et loyal registre.
Item, savoir de Monseigneur le Lieutenant general quant il luy plaira que l'on signiffié à cry publiq à tous habitans, tant de la Ville que des faulxbourgs, qu'ilz ayent à se fournir de vivres, pour eulx et leurs familles, pour six moys. Et sera advisé avecques led. sr Reverandissime s'il trouverra meilleur faire lesd, commandemens, particulierement à
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chascun, sans faire cry publiq, pour eviter aux en-cherissemens de vivres et autres considerations.
Item, seront monstrées aud. sr Reverandissime les lettres qui ont esté dressées pour le faict des monstres.
A esté aussi advisé en lad. assemblée que l'on suppliroit le Roy et led. sr Reverandissime descharger la Ville et la tenir pour excusée de fournir munitions de vivres pour les gens de guerre qu'il plaira au Roy retirer en lad. Ville, la grand necces-sité advenant, et y retirant sa personne, car ce seroit chose du tout imposible à ceulx de lad. Ville, actendu les grandes charges qu'ilz ont portées par cy devant, et ausquelz ilz fournissent de jour en jour, consideré mesmement qu'ilz n'ont aucuns deniers commungs; mais plaira au Roy, led. cas advenant, y faire pourveoir par les Commissaires par luy ordonnez sur le faict des vivres de son camp et armée.
Item, sera ordonné à chascun Quartenier d'apporter le roolle de la derniere description des de-tempteurs des maisons pour le fournissement des neuf vingtz mil livres, et admenent avec eulx leurs dixainiers, afin de adviser du nombre de pionniers que chascun pourra fournir, sans retardalion toutesfoys de proceder continuellement à lever les deniers, selon la cottité des roolles qu'ilz leur ont esté laissez.
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XLIX. — Visitation des vivres et harnoys.
4 juin i544. (Fol. 47.)
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Du 1111e jour de Juing v° xlhii.
A esté ordonné que les payemens que feront les habitans • de Paris pour la somme de quatre vingtz mil escuz soleil, sera receu l'escu à xlv solz tournois, ducatz à xlviii, nobles rose à cxn solz vi deniers, angelotz [à] lxxii solz, desirez [à] xxv livres tournois'1', et le moings d'angelotz et nobles qu'on pourra.
Item, sera sceu des harnois et vivres des maisons et se on fera commandement de se pourveoir de vivres pour six moys; et Ies Quarteniers feront les commandemens, chascun en particulier, et non à cry publiq, pour le present.
Si les Quarteniers renderont à ceulx qui ont presté les sommes entieres par eulx prestées, ou s'ilz ache-
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verontleremboursement,deduictsurce qu'ilz auront presté.
Les Quarteniers receveront les autres qui n'ont presté pour advance au logis de Monseigneur lt: Reverandissime Cardinal dc Meudon, Lieutenanl general pour le Roy, où ilz seront payez et remboursez comptant, en la presence dud. seigneur Reverandissime.
A esté aussi ordonné, pour le faict cles pionniers, que, dedans demain pour tout le jour, les Quarteniers apporteront le nombre de ce que ceulx, tant de la Ville que des faulxbourgs, pourront fournir.
A esté ordonné que les maistres des euvres yront visiter les pontz levys par toutes les portes, aussi les chesnes et rouetz, et les mectront en estat qu'ilz
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O Le texte porte bien xxv livres; il est vraisemblable que c'est une erreur de scribe et qu'il faut lire xxv solz, la monnaie connue sous le nom de désiré, en latin desideratum, ne paraissant pas avoir jamais eu une valeur aussi considérable. Du Cange ne cite à l'appui de ce mot qu'un seul exemple, emprunté à un acte du Trésor des Chartes de l'année i421, mais il est assez concluant en ce qui touche la valeur relativement peu élevée de cette monnaie : « £7ne paire de solers, que le suppliant vendi à Cambray quatre désirez, t,
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